Fasciathérapie

Au cœur du Tarn, découvrez la fasciathérapie, une thérapie manuelle et gestuelle respectueuse de votre rythme.

La fasciathérapie,
pour qui ?

La fasciathérapie s’adresse à toutes et à tous, sans limite d’âge. Il est cependant recommandé d’attendre la 16^e semaine pour les femmes enceintes. Les contre-indications sont listées ici.

Le bien-être procuré par une séance est bénéfique en période de stress, en cas de douleur chronique, lors de la récupération après l’effort, aux suites d’une chirurgie, mais aussi en soutien global lors de changements.

Une séance est également très appréciée par celles et ceux qui souhaitent simplement se détendre et prendre soin d’elle/eux.

Dans quelle situation faire appel à la fasciathérapie ?

Quel est l’intérêt de la fasciathérapie ?

C’est à la fois un moment de détente et un temps de soin précis et adapté.

Le toucher propre à l’action sur les fascias est extrêmement relaxant, et permet au corps de remobiliser ses propres ressources internes.

De nombreux bienfaits en découlent : régulation du stress, assouplissement des adhérences, gain de vitalité, stimulation des circulations sanguine et lymphatique…

La fasciathérapie,
c’est quoi ?

Thérapie manuelle et gestuelle, elle agit sur l’ensemble du corps en utilisant un toucher et une attention de grande qualité pour remobiliser les fascias et apaiser le système nerveux.

Il existe de nombreuses approches plus ou moins douloureuses visant les fascias (rolfing, fascia-release, etc.). Ici, l’accent est mis sur la douceur, l’écoute, et la compréhension du corps pour vous permettre de le réapprivoiser en profondeur et de gagner en autonomie.

Le complément gestuel proposé avec le Fascia mouv‘ vous permet d’explorer, puis d’intégrer, des mouvements bénéfiques et non sportifs à votre situation. A vous ensuite de les introduire dans votre quotidien, en prévention comme en période de fragilité.

Les fascias, membranes entre corps et psyché

Dans quelles situations faire appel à la fasciathérapie ?

Besoin de détente
Pour assouplir une cicatrice et aider à réharmoniser l’ensemble myo-fascial après une opération chirurgicale (après 3 semaines selon la cicatrisation)
En cas de douleur ou gêne physique : perte de mobilité, arthrose, tension cervicale, sensation d’oppression, irradiation nerveuse, fibromyalgie, digestif contrariée, endométriose, douleurs du petit bassin, lombalgie…

Pour soutenir le corps pendant des périodes de changements : déménagement, deuil, examen, en complément d’un travail avec un psychologue, etc.
Pour retrouver un lien serein et confiant avec son corps après une période difficile
Pour prendre soin de soi et continuer de soutenir son corps même quand tout va bien !

La fasciathérapie est avant tout un moment de détente pour soi, qui peut également aider à soulager le corps dans les moments difficiles. Elle ne constitue ni ne remplace en aucun cas un traitement médical. En apaisant le système nerveux par un toucher complètement respectueux et en venant assouplir les adhérences présentes sous la peau, le corps est simplement invité à se relaxer et à trouver de nouveaux chemins d’autorégulation.

Fasciathérapie : le déroulé d’une séance

Pour commencer, un temps de parole permet de mettre en évidence vos demandes et d’évaluer ensemble les possibilités de soins.

Ensuite le soin des fascias se déroule sur table et habillé.e. Pensez à prendre des vêtements souples pour être à l’aise. Vous pouvez aussi bien partager vos sensations et réflexions que savourer le soin en silence.

Pour terminer, et si vous le souhaitez, des mouvements et postures personnalisés vous sont proposés. Ainsi, vous pouvez les mettre en œuvre dans votre quotidien et faire durer les bénéfices du soin. Ce dernier temps de la séance est également l’occasion de débriefer l’ensemble du soin.

Une séance est déjà riche et porteuse en elle-même, et peut tout à fait suffire dans certaines situations. Cependant, les effets dépendent aussi du rythme de votre corps, ainsi que de votre environnement. La plupart du temps, les bénéfices s’installent plus durablement après trois séances espacés d’environ un mois chacune.

Le toucher en fasciathérapie

Il existe plusieurs façons d’agir sur les fascias. L’approche que je privilégie est très douce et respectueuse, ce qui permet de réapprivoiser ces membranes, un peu comme on amènerait délicatement un animal blessé à sortir de ses résistances.

Apposition des mains, mobilisations lentes et pressions douces le long des trajets myofasciaux permettent de réactiver les mouvements naturels du corps. Les fascias influencent ainsi les articulations, la respiration, la circulation du sang et de la lymphe, les trajets nerveux… Et en conséquence, les organes retrouvent également une marge de mobilité qui leur permet de mieux fonctionner.

Ce toucher est très apaisant. Une sensation d’étirement profond est souvent décrite, comme si « on se grandissait de l’intérieur ».

Aucune manœuvre « brute » de type « trust » ou craquement n’est utilisée.

Le Fascia-mouv’ : trouver les gestes du quotidien qui vous font du bien !

Approche intégrée à une séance de fasciathérapie, elle peut être approfondie en accompagnement spécifique. L’objectif est de vous aider à ressentir les mouvements simples bénéfiques à votre situation. Ainsi, vous développez les bons réflexes pour agir en prévention et en autonomie dans votre quotidien.

Il s’agit autant de prêter attention aux gestes du quotidien* ; que de réaliser des mobilisations inhabituelles pour remettre du mouvement et du « moelleux » dans vos fascias et vos articulations.

* Exemples : Étaler les orteils lors de la marche. Utiliser la force du dos et des jambes pour soulever du poids. Trouver sa posture dans le moindre effort…

Les fascias sont des membranes présentes dans tout le corps !

Avez-vous entendu parlé de la péritonite, ou de la plèvre ? Si votre réponse est oui, alors vous avez déjà rencontré les fascias ! Le premier désigne l’inflammation du péritoine, fascia du système digestif ; et le second est le nom du fascia protecteur des poumons. Ils sont donc partout, autour de chaque organe, chaque structure, et sans eux, nous n’aurions pas de forme…

Et ils sont beaucoup, beaucoup plus innervés sensiblement que nos muscles… Ainsi, la plupart des douleurs mystérieuses sans lésions visibles à l’imagerie médicale pourraient provenir de fascias défectueux !

Ils enregistrent nos habitudes, nos postures, nos stress et nos détentes, pour s’adapter au mieux à la vie que nous menons.

On pourrait dire qu’ils portent notre vécu… Hors certaines mémoires nous soutiennent et nous animent quand d’autres nous pèsent et créent des blocages. En aidant à dénouer une histoire corporelle, la fasciathérapie agit sur le corps et sur la psyché. C’est un soin du vivant en soi, qui a bien souvent besoin d’être réapprivoisé. Tranquillement, respectueusement, la fasciathérapie invite la vie à circuler à nouveau.

Que sont les fascias ?

« Un fascia est une gaine, une enveloppe, ou tout autre ensemble de tissus connectés qui se forme sous la peau pour attacher et compartimenter les muscles et les autres organes internes. »

« Le système fascial constitue un continuum tridimensionnel de tissus mous connectés, riches en collagène et en fibres lâches et denses. […] Le système fascial entoure et interpénètre tous les organes, les muscles, les os et les fibres nerveuses, dotant le corps d’une structure fonctionnelle lui fournissant un environnement qui permet à tous les systèmes de fonctionner de manière intégrative. »

Définitions de la Fascia Research Society (2025)

Autrement dit, les fascias sont les membranes fibro-élastiques qui enveloppent, protègent et relient chaque partie du corps (os, muscles, organes, etc.) en formant un système de soutien global. Constitués de couches superposées de tissus conjonctifs riches en collagène, en eau et en acide hyaluronique, ils possèdent une qualité « viscoélastique ». C’est-à-dire que leur structure est à la fois souple et résistante. Ils forment une toile de fond ininterrompue en constante adaptation.

Lien, cohésion et amorti font partie de leurs rôles principaux.

Les « chaînes fonctionnelles myo-fasciales » répartissent les contraintes de force dans le corps, qu’elles soient liées à la gravité, au fonctionnement des organes ou à l’activité musculaire. Ainsi, elles permettent de connecter entre eux des éléments éloignés du corps. Par exemple, une douleur récurrente au cou peut être liée à un appui instable du pied qui déséquilibre l’ensemble de la chaîne superficielle postérieure.

A quoi les fascias sont-ils sensibles ?

En santé, ces membranes très élastiques s’étendent et se contractent selon les besoins du corps. Mais certains évènements altèrent leurs capacités et peuvent les assécher au point de former des adhérences à l’origine de zones d’inflammation et douleurs limitant les mouvements du corps. Parmi eux, voici les plus fréquents :

Stress chronique

Si le stress s’installe dans le temps, l’amplitude respiratoire diminue et le corps se contracte sur lui-même. Ainsi, les fascias « se resserrent » et perdent leur capacité de glissement. Moins lubrifiés, ils s’assèchent, et des adhérences ou « nœuds » apparaissent, ce qui peut compresser les vaisseaux et les nerfs environnants.

Sédentarité

C’est par le mouvement que les fascias s’alimentent et conservent leur hydratation. Sans cela, ils s’assèchent, avec les mêmes conséquences que précédemment.

Postures répétitives

Les fascias s’adaptent aux mouvements que nous privilégions. Et parfois, cela les amène à « se bloquer » dans nos habitudes, car sans mouvement complémentaire mis en place, le corps perd peu à peu en souplesse. Cela arrive souvent dans les métiers manuels, lors du port de poids répété, mais aussi dans les activités sédentaires nécessitant de passer du temps derrière un ordinateur. Ceci peut également se produire lorsqu’une émotion récurrente nous préoccupe car cela impacte tout autant notre posture.

Blessure ou opération chirurgicale

Tout ce qui provoque un déchirement des fascias engendre une zone d’adhérence qu’il sera nécessaire de remobiliser pour retrouver la liberté de mouvement. Recevoir un soin est possible à partir de la troisième semaine, selon l’évolution de la cicatrice.

Vous l’aurez compris, les fascias ont besoin de mouvement, dans toutes les directions et dans toutes les profondeurs, pour se maintenir en santé. L’alimentation, la bonne hydratation et la qualité du sommeil sont aussi très importantes pour leur régénération.